On l’appelle aussi « karet » aux Antilles.
Elle vit à proximité des côtes, notamment près des récifs coralliens où elle trouve une bonne partie de sa nourriture.
Sa taille moyenne avoisine 100 cm pour un poids de 70 kg ; mais certains individus plus grands atteignent 130 kg. Le bec de cette tortue est pointu et les bords de sa carapace sont dentelés, bien que ce caractère s’estompe avec l’âge.
La tortue imbriquée est la seule à avoir une carapace en dents de scie sur la partie terminale de la carapace Ses écailles possèdent des dessins de teintes jaunes et brun sombre, et se recouvrent sur leurs bords à la manière des ardoises d’une toiture. La tortue imbriquée possède des écailles épaisses, contrairement aux autres espèces.
On la distingue des espèces proches par ses quatre paires de plaques costales (rangées de plaques situées de part et d’autres de l’axe de symétrie de la tortue), et par ses deux paires de plaques situées en avant des yeux).
Dans les Caraïbes cette espèce se nourrit principalement d’éponges et de méduses. Elle consomme aussi des coraux mous, échinodermes, mollusques, crustacés…
Dans les Antilles, la période de ponte de la tortue imbriquée se situe entre juin et septembre. Cette ponte est déposée dans un trou creusé dans le sable et comprend une moyenne de 150 œufs ronds d’un diamètre compris entre 34 et 40 mm.
L’incubation dure de 60 à 80 jours et varie selon la température du sol.
D’après DORIS. Retrouvez la fiche complète sur:
MARAN Vincent, GRIVET Brigitte, DELCROIX Eric, ZIEMSKI Frédéric in : DORIS, 22/03/2018 : Eretmochelys imbricata (Linnaeus, 1766), http://doris.ffessm.fr/ref/specie/504